BULLE DE RÊVES

Oui, il vivait dans sa bulle de rêves. Patrick avait l’impression de flotter, couché sur un nuage épais et doux qui l’emmenait… il ne savait bien trop où. Et il n’avait pas besoin de le savoir. Au fur et à mesure qu’il découvrait un peu d’elle, il «flashait» beaucoup plus qu’avant. Il ne comprennait rien du tout… Mais surtout, il ne voulait pas le faire. Il voulait continuer ainsi, dans la bulle de rêves qui l’entourait et dans laquelle il vivait depuis qu’il la connaissait. EVA… Ce nom habitait sa tête. C’était la dernière personne à laquelle il pensait avant de s’endormir. Le premier qui venait à sa mémoire quand il ouvrait les yeux le jour suivant. Et le matin… les matins qu’il se réveillait et savait que «ce» jour-là, il verait Eva… Ces jours, il avait hâte de que les heures courrent et se mettre «beau» pour elle. Ou bien au moins essayer de le faire.

Cela faisait un mois, depuis le fameux 15 décembre dernier. Un mois d’authentique folie. Un mois incroyable. Un mois de… d’essayer d’expliquer et ne pas pouvoir le faire. Un mois qu’ils sortaient officiellement ensemble. Il le lui avait proposé; et elle, elle l’avait accepté comme son «petit ami, son mec…» Et depuis lors… Elle était tellement captivante, envoûtante, absorbante. Leur premier baiser, lui; Patrick, ne l’oubliera jamais. Elle était vêtue en concordance au temps…

Chaud. Elle portait un short, mini short, qui lui allait… Elle vêtissait un top bleu ciel… qui évidenciait sa fine taille, ses hanches, et son derrière. Elle était petite, frêle, menue… mais tellement bien formée. Elle avait la forme d’une guitare. Sa haute et troublante poitrine, ses fines et longues jambes. Sa taille, son ventre plat, ses fesses: petites, rondes et hautes… Son dos, ce cou, ce visage, cette bouche, ces lêvres, ce visage… que lorsqu’il le regardait… il croyait voir un ange, SON ange noire. Elle brillait. Son énergie était si contagieuse qu’il était impossible de ne pas être gai ou de ne pas rire ou d’être triste, morose ou faché en sa compagnie. Elle était trop… beaucoup trop de ce qu’il avait jamais pû imaginer cette fameuse soirée durant laquelle ils firent connaissance.

Ce mois a été pour lui… l’inimaginable. Il l’adorait. Chaque jour un peu plus. Et le sentiment de profonde possession qu’elle avait réveillé en lui durant cette soirée, ne le quittait pas. Ne l’abandonnait pas. Au contraire: Plus il la connaissait, plus il profondisait en elle et ce qu’elle était, qui elle était et comment elle était… il voulait juste la prendre et la mettre à l’abri. Saine et sauve des malheurs et méchanceté des hommes et du monde. Il la voulait sous son aile. Elle le faisait rire, elle était tellement drôle, elle lui parlait de façon si douce. Et après une dure, ou mauvaise journée, il bavardait un peu avec elle par téléphone ou alors, il la voyait et passait un peu de temps ensemble. Il était tout de suite requinqué. Il se sentait vivre comme jamais. Elle était capable de lui faire faire des folies. Et enfin…

Après avoir tant rêvé sa bouche, tant désiré ses lêvres; après s’être demandé maintes fois quel saveur auraient ses baisers… Après ce tourment, un soir… Un incroyable soir où il ne se rappellait plus bien d’ou ils venaient et encore moins ou ils étaient, (et cela n’avait aucune importance pour lui). Elle était venue chez lui passer la nuit ou bien, ils se disaient au revoir après leur RV… Mais il oubliait tout cela lorsqu’il fermait les yeux et ce premier baiser, LEUR premier baiser, revenait à sa mémoire et le faisait trembler, lui donnait la chair de poule. Il se faisait tard. Et comme elle était frileuse (elle détestait le froid), il la prit dans ses bras, l’enlassât et la serrât contre lui, afin de lui donner un peu de sa chaleur, un peu du feu qu’elle avait allumé en lui et alimentait avec chaque geste, regard, parole, mot, acte… Sans le savoir elle-même. Il la maintint enlassée, dans ses bras, près de son coeur où elle posât sa jolie tête. Elle écoutât en silence les battements de son coeur; et peu à peu, cessât de trembler. Elle gémit, ronronnât dans son cou et le rendit presque fou avec les petits bisoux qu’elle se mit à lui donner içi et là, sur son cou. And all of sudden, c’était lui qui avait froid, et ne voulait rien d’autre que se geler contre ces lêvres, cette bouche. Il ne pût le supporter. Ils se trouvaient hors de «sa» chambre. Alors, il la prit doucement de la ceinture, l’attirât vers lui, lui sourit et lui donnât un petit bisou sur le bout de son nez de poupée. Il la prit de la main et la tirat vers leur «refuge». Il entrèrent, fermât la porte d’un coup de pied et la reprit dans ses bras. Il l’enlassât d’un bras, la collât contre son corps, sa poitrine. Il sentit son corps, ferme, doux, soyeux, comme une vraie poupée en chair et en os. Il l’aidât à s’appuiyer sur la porte, lui maintint un bras levé, immobilisé, pendant que l’autre ne cessait de découvrir, d’explorer dans la mesure du possible la «merveille» qu’il tenait entre ses bras: collée à lui, jambe contre jambe, hanche contre hanche, estomac contre ventre plat… poitrine varonil contre seins pleins, vivants et tellement appétissants. Qui bougeaient au moindre de ses mouvements… il fit appel à toute sa force de volonté pour ne pas lui sauter dessus et la croquer vive. Il se rappellât qu’il fermait les yeux, respirait, les rouvrait et le premier qui lui sautait aux yeux était… Ces seins… Il en perdrait surement la tête… Mais «bénite folie». Il en avait marre de se demander ce que serait l’embrasser. 

À présent ils étaient seuls, elle était toute à lui, réceptive. Elle ne cessait pas de regarder sa bouche. Et désirait l’embrasser. De toutes ses forces. Mais pas autant que LUI à elle. Ils se regardèrent dans les yeux. Il lachât son bras pour la sentir entière, tout contre lui. Et elle le serrât dans ses bras. Ses mains se baladèrent sur son dos, explorèrent ses hanches, son estomac, sa poitrine, son cou… Et terminaront sur sa nuque. Lui, il avait fait de même. L’explorant, la découvrant petit à petit, peu à peu. Il ne voulait pas la faire fuir. Ne voulait pas l’effrayer, la froisser, vexer… ou n’importe quelle bêtise qui briserait la magie de ce moment. Il fit exactement comme elle: Regards, sourires, flirts… Jouer… Sa peau était aussi douce que la soie… Elle était troublante. Envoûtante. Ensorcellante. Absorbante…

De ses deux bras, il pouvait donner deux tours à sa taille, sa finissime ceinture. Sans effort, il la soulevât. Et elle s’accrochât à lui comme à une roue de sauvetage pour un naufrager. Et en la soulevant,ils se retrouvèrent nez contre nez, respiration contre respiration, noyés l’un dans les yeux de l’autre. Complètement perdus l’un pour l’autre. Et surtout presque bouche contre bouche. Il la dépositât suavement sur le sol. Ils ne cessèrent de se regarder. Et enfin, il ne pût le supporter. Il voulait la dévorer entière. Mais pour le moment, il dévorera sa bouche, ses lêvres, sa saveur. Si elle était CE que LUI, Patrick, avait imaginé et était presque sûr de cela.

Et losque leurs lêvres s’unirent, leurs bouches furent une, il perdit la raison. Il voulait courrir, la dévorer… sa longue, longue attente… enfin était récompensée. Et il devint fou. Et elle lui prit la tête entre ses mains, séparât sa bouche de la sienne, et lui dit tout doucement:

-Just chill. Shoop babe. Je meurs d’envie de t’embrasser dès le premier moment ou je vis tes lêvres… ourlées, appétissantes… Je n’ai pensé à rien d’autre que de les savourer. Et j’aimerais le faire… Mais doucement. Lentement. À ma façon, si tu me le permets… Vas-y molo molo… On a le temps de s’embrasser. Alors faisons-le, mais j’adore «enjoy» les bonnes choses. Et t’embrasser est l’une des meilleures choses que je ferais jamais. Alors je veux prendre mon temps pour le faire. Tu me le permets?

Il sourit. Elle était surprenante. Et elle avait raison. Ce moment serait «inoubliable» pour eux. Et ils devaient bien en profiter. Son sourire s’élargit. Il fit «oui» de la tête et s’abandonnât à elle. Et ooohh, DIEU!!!!!! Comme elle embrassait!!! Peu à peu, elle le mit en feu. Ses baisers, découvrant sa bouche, ses lêvres… Elle ne laissât aucun cm de son visage sans embrasser, sans bisou. Elle se concentrât sur sa bouche: premièrement sa lêvre supérieure, les comissures de ses lêvres, sa lêvre inférieure… son menton, ses joues, ses yeux, ses oreilles, son cou… Elle le rendit fou, complètement hors de lui. Ils s’embrassèrent comme des foux, comme si ce soir était leur «dernier» soir. Comme s’ils n’attendaient que ça. Et lorsqu’elle lui mordit légèrement sa lêvre inférieure, son animal intérieur se réveillât… Y no hubo forma de aplacarlo… Sencillamente NO SE PUDO.

Il se laissât faire et adorât sa façon de faire les choses. Leur haleine, respiration, salive, langues, lêvres, bouches… ils burent l’un de la bouche de l’autre. Ils étaient foux de passion. Ils ne surent de quelle manière, ne surent quand ni comment, mais ils se retrouvèrent sur «son» lit. Lui, sans tricot. Elle, sans top, ni soutien-gorge. Et ses seins… Ses seins… Cette poitrine qu’il avait tant de fois imaginé. Les deux, nus jusqu’aux nombrils, se caressaient, se touchaient, s’enlassaient, s’exploraient, s’adoraient et adoraient ce qu’ils découvraient l’un de l’autre.

Elle était chaude, brûlante, sensuelle, sexuelle… Inexperte, mais, WUAUHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Patrick ne pouvait croire ce qui arrivait, il n’osait le croire. Ne voulait point le croire. C’était trop beau pour être vrai. Trop beau. Et il avait une terrible peur à la perdre et que «tout» ce… cette histoire… devienne un mirage, un cauchemar, ou pire… Fruit de son imagination…. Mais en même temps, les gémissements de Eva, les soupirs de Eva, les mots d’amour susurrés au creux de son oreille par Eva, comment elle l’embrassait, se collait à lui, correspondait à ses caresses… ses baisers, son étreinte, ses mots d’amours, de passion. Ses seins le firent chavirer sans effort et sans possibilité de retour. Sa bouche et ses lêvres étaient tout ce qu’il avait imaginé et pire… sa pauvre, débile imagination, n’avait simplement pas lieu, fâce à la réalité des choses. Il était fou d’elle. Il était terriblement, excessivement, irremédiablement AMOUREUX. De cette fille. De Eva. Pour la première fois dans sa vie, il ne voulait pas que le temps passe. Il voulait stopper le temps à tout jamais, afin de rester avec elle à tout jamais. Il eût la confirmation, la certitude de tout cela, lorsqu’il la regardait se vêtir pour rentrer chez elle. Pour une dernière fois. Jusqu’au moment ou il la reverrait. Il admirât ce dos, cette taille, ces seins, ce ventre plat, ce cou, ce visage… Il la regardât se revêtir, arranger ses cheveux; qu’elle avait longs, touffus et frisés… Avec une grande peine au coeur, il la vit se remettre son soutien-gorge, son top, remaquiller ses lêvres et se préparer à rentrer chez elle, le laisser seul… avec le PUISSANT souvenir de ce qui venait de se passer entre eux.

Quand elle fût prête à s’en aller, ils sortirent de leur refuge comme si de rien n’était. Elle lui donnât la main. Le regardât dans les yeux, s’approchât peu à peu de lui, lui collât sa joue contre la sienne, approchât sa bouche de son oreille et murmurât:

-Merci. Ça a été génial… Gosh, comme tu embrasses bien !!!!!!!!!! MMMMMMMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il sourit et se dit intérieurement: » Si tu savais… Si seulement tu avais idée de l’énorme cadeau que tu viens de me faire… et me rendre heureux tous les jours, à chaque instant, depuis que je t’ai rencontré… C’est à MOI de te dire merci. À moi de te dire merci. .et je t’adorerai jusqu’à la fin de mes jours. De cela, j’en suis certain. Je te veux, te désire entière. Toute à moi. Je t’aime»…. Mais il répondit juste:

-Merci à toi. Vraiment, tu es surprenante… Je ne sais ni que penser… après ces baisers… et tout le reste. Merci EVA, merci. LA PROVOCATION. La provocation faite «femme»… Provocative…

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